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Exit Mankind,
Lorsque vous parlez de normes, je suppose que vous évoquez l'ensemble de ces choses basiques reprisent dans la quasi totalité des liens, comme la soumise qui attend a genoux, le fait de porter un collier, ou dans certains cas plus protocolaire, garder les yeux baissés, apprendre X positions par coeur, etc...
Si je ne me trompe pas, et bien que je sois relativement d'accord avec cela, je propose de faire une distinction.
D'une part, je vois certaines attitudes symboliques qui sont simplement compliquées à réinventer. Typiquement, se mettre à genoux aux pieds de son dom permet à la fois de se placer en position d'infériorité physique, tout en prenant une pause sérieuse, révérencieuse. Il existe quelques variations possible qu'il n'est pas compliqué d'imaginer (a genoux redressée, sur les talons, jambes serrées ou écartées) et cette position peut protentiellement être remplacée par d'autres, mais sorti d'une dizaine de possibilité, difficile de réinventer la roue, je ne suis donc pas sûr qu'il s'agisse tant d'une norme de part la possible variété et les adaptations plus ou moins légères qu'on peut y apporter (mains le long du corps, sr les cuisses, sur la tête par exemple) mais simplement d'une généralisation facile d'un lot de possibilités restreint qui a finit par devenir un symbole.
D'autre part, il y a les choses qui ont une origine, fantasmée ou réelle, telle que la bague d'O, les X positions de la soumises, qui ont été reprise par une frange du mouvement, que tout le monde connait plus ou moins, et que chacun choisit d'appliquer ou non. Il ne s'agit alors pas de normes puisque tout le monde ne les mets pas en oeuvre, mais leur existence peut avoir un côté rassurant pour certains, certaines, et il st tentant de penser que pour être reconnu(e), il faut les appliquer.
Reste le côté plus psychologique, le fait de considérer que certaines bases doivent être mises en oeuvre, qu'il faut telle attitude ou tel état d'esprit pour que ce soit du BDSM, et là, je pense que si certaines bases existent, essentiellement fruit de réflexions plus ou moins personnelles, pour établir ce qui est sain ou non, il y a là aussi bien assez de variété, et parfois d'horreur, pour démontrer que même ces éléments ne constiue (malheureusement?) pas toujours une norme, mais plus une guide moral que l'on choisit de suivre ou non, et parfois derrière lequel on se cache pour justifier n'importe quoi.
Au final, si l'on ajoute l'énorme variété de caractères, d'envies, d'attentes et d'ambivalences plus ou moins assumées que l'on peut retrouver dans le milieu, je ne suis pas certain que l'on puisse parler de normes. J'ai toujours eut l'impression au contraire que BDSM, malgré le sens clair des lettres, regroupait plutôt des groupes hétéroclites aux goûts, pratiques et attentes variées. Par contre, ce qui est certains, c'est que certains de ces groupes sont presque caché au milieu d'un BDSM plus conventionnel, eux même presque osctracisés en un sens. Comme dans tout groupe social, certaines choses choquent plus que d'autres, et sont moins mises en avant. Peut-être est-ce la forme de "norme" la plus insidieuse et courante, car tout le monde voit sans peine le Dom et son Soum, dans l'obéissance, le plaisir, la douleur, mais les pratiques autres restent marginalisées...
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